jeudi 13 septembre 2012

Dans l'Obs : le guide des médicaments inutiles... ou dangereux

Dans l'Obs : le guide des médicaments inutiles..... par LeNouvelObservateur

mercredi 12 septembre 2012

Le ruban adhésif, plus efficace que la cryothérapie sur les verrues

Les verrues ne résistent pas au ruban adhésif 

Les découvertes médicales les plus utiles ne sont pas toutes le fruit de longues recherches ayant coûté des centaines de millions de dollars. Sans pouvoir l'affirmer avec certitude, il y a fort à parier que c'est un ouvrier qui le premier a pensé à recouvrir sa verrue de ruban adhésif en toile (mieux connu sous le nom de "duct tape") pour régler, du moins temporairement, le problème. Il ne se doutait certainement pas qu'il venait de rendre un précieux service aux millions de gens qui souffrent de verrues.

Une étude1 en bonne et due forme réalisée l'an dernier conclut à l'efficacité indéniable de ce traitement pour le moins original.
Ainsi, les verrues de 22 des 26 patients traités au ruban adhésif sont disparues, la majorité en un mois. Seulement 15 des 25 patients traités en cryothérapie ont obtenu des résultats comparables. 

Toutes ces verrues étaient causées par le virus du papillome humain. Les scientifiques croient que l'irritation causée par le ruban adhésif incite le système immunitaire à attaquer le virus.

Le traitement est simple : découpez un morceau de ruban adhésif de la taille de la verrue et recouvrez-la pendant six jours (si le ruban tombe, remplacez-le). Ensuite, enlevez le ruban, faites tremper la verrue dans l'eau chaude pendant dix minutes et frottez-la avec une lime ou une pierre ponce. Répétez les étapes précédentes jusqu'à la disparition de la verrue, habituellement en moins de deux mois.
Quelques précautions, toutefois : demandez à votre médecin de confirmer que votre verrue est réellement une verrue, découpez soigneusement le ruban pour éviter d'irriter inutilement la peau avoisinante et rappelez-vous que ce traitement n'a pas été testé sur les verrues faciales ou génitales...

Jean-Benoit Legault - PasseportSanté.net

mercredi 5 septembre 2012

GOLDMAN SACHS - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE


GOLDMAN SACHS - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE 
Plus qu'une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d'euros d'actifs, soit deux fois le budget de la France. On l'appelle "la Firme", comme dans les romans d'espionnage des années 1980. Après s'être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l'un des instigateurs de la crise de l'euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l'argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d'influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l'impunité des justices américaine et européennes.
(France, 2012, 75mn)
ARTE F
Comme si on n'avait pas assez à faire avec les 7 soeurs du pétrole, voilà quelques faits pas très jolis sur la plus grande banque du monde, "La Firme" pour les intimes, et le résultats de ses paris financiers totalement immoraux dans notre vrai monde...

LA FACE CACHÉE DU PÉTROLE (1/2)





LA FACE CACHÉE DU PÉTROLE (1/2)

Dès ses débuts, l'industrie pétrolière est marquée par la rivalité entre l'Américain Rockefeller et les frères Nobel, installés à Bakou, en mer Caspienne. La Première Guerre mondiale est gagnée en grande partie grâce au pétrole acheminé auprès des forces alliées par la Standard Oil of New Jersey, appartenant à John D. Rockefeller. Des livraisons suspendues en 1916, lorsque le magnat américain apprend le partage du Moyen-Orient (dont il convoite le sous-sol) entre Britanniques et Français. Dès 1928, dix-sept ans avant Yalta, les dirigeants des compagnies pétrolières se partagent le monde au terme d'un accord dont les termes resteront cachés jusqu'en 1952...
(France, 2009, 52mn)
ARTE F

LA FACE CACHÉE DU PÉTROLE (2/2)

Le second épisode dissèque ce qui a été soigneusement dissimulé aux opinions publiques. Des témoins directs expliquent notamment comment le choc pétrolier de 1973 ne fut qu'une gigantesque manipulation orchestrée par les compagnies pétrolières qui souhaitaient, en favorisant la hausse des prix du baril, dégager d'importants bénéfices pour favoriser leurs investissements en mer du Nord et en Alaska. Pour la première fois, l'homme au coeur de cette stratégie, Roger Robinson, explique comment l'administration Reagan a utilisé l'arme du pétrole saoudien pour faire chuter les cours mondiaux et provoquer l'effondrement de l'Union soviétique...
(France, 2009, 59mn)
ARTE F













L'histoire du xxeme siècle pour les nuls, quelques infos croustillantes et révélations sur ce qui fait courir notre monde et en particulier les USA, les plus grands accros au pétrole du monde et prêts à tout (vraiment tout) pour le rester.
La seconde partie est tout aussi intéressante, sinon plus. 

dimanche 2 septembre 2012

7 anti-inflammatoires multiplient par quatre le risque d'infarctus, en autre.

Sept substances mises en cause

Le Courrier, Genève lecourrier.ch
Mercredi, 12 janvier 2011
ANALGÉSIQUES Les patients âgés sous anti-inflammatoires, comme le Voltaren, voient le risque de développer un infarctus ou un accident vasculaire cérébral multiplié par quatre.
Le plus connu a pour nom Voltaren. Et sa substance analgésique, le diclofénac, a déjà soulagé les douleurs de millions de patients en Suisse et dans le monde. Pourtant, avec cette molécule ainsi qu’avec six autres anti-inflammatoires, la plus grande prudence est de mise, si l’on en croit une étude de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne. Menées par l’équipe du professeur Peter Jüni, ces recherches concluent à la dangerosité de ces médicaments pour les personnes âgées en cas de prise régulière (lire interview ci-dessous). Comparés à un placebo (comprimés de farine), ces anti-inflammatoires multiplient par quatre le risque d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Le professeur Peter Jüni et ses chercheurs se sont concentrés sur les anti-inflammatoires les plus courants: naproxène, ibuprofène, diclofénac ainsi que quatre nouvelles substances dérivées des «coxib», que l’on nomme dans le jargon «anti-inflammatoires non stéroïdiens» (AINS). Inhibiteurs d’une enzyme responsable des inflammations, ils sont censés agir de manière plus spécifique et causer moins d’effets indésirables que leurs «ancêtres». Ce que contredit toutefois la présente recherche.

Patients âgés surtout
Ces médicaments sont souvent administrés à des patients âgés qui, en plus de souffrir de problèmes aux muscles et aux articulations, ont également des soucis cardiovasculaires. Comme l’ont établi les travaux de l’équipe bernoise portant sur les données de 116 429 patients et englobant 31 études préexistantes, la prise de diclofénac et d’étoricoxib expose au risque le plus important. Sous certaines formes et dosages, le premier est cependant en vente libre et le second, vendu sous l’appellation Arcoxia, a été autorisé en Suisse l’an dernier.
Travaillant sur le sujet depuis 2006 déjà, les scientifiques bernois ont vu juste. En France, en plein scandale du Mediator qui a débouché sur 116 plaintes, l’Arcoxia vient d’être dénoncé par la revue indépendante «Prescrire». Le député socialiste Gérard Bapt, cardiologue de formation, s’est associé à cette dénonciation à cause des risques cardiovasculaires auxquels il expose les patients. Ce remède est malgré tout encore remboursé dans l’Hexagone, comme en Suisse d’ailleurs. La molécule de l’Arcoxia est proche d’un autre anti-inflammatoire à scandale, le Vioxx. Son fabricant Merck avait été contraint de le retirer en quatrième vitesse en 2004 pour les mêmes risques cardiovasculaires qu’il faisait courir aux patients. Tiens, tiens: la molécule du Vioxx était un AINS de la famille des «coxib», le rofécoxib… également épinglé par l’équipe du professeur Jüni.

Naproxène: c’est mieux, mais…
Parmi les molécules évaluées par les chercheurs de l’Institut de médecine de l’Université de Berne, le naproxène présente «le profil de risque le plus avantageux», mais les effets secondaires sur l’estomac sont considérables. Mal aux articulations ou à l’estomac, il faut donc choisir…
Et les autres anti-inflammatoires existant sur le marché? Les données fiables concernant la sécurité cardiovasculaire – notamment sur les AINS de nouvelle génération – sont hélas trop peu nombreuses ou inexistantes. Selon l’équipe de Peter Jüni, il serait erroné d’en conclure que les autres analgésiques sont sans effets secondaires. La retenue est donc de mise pour tous les médicaments de la classe des AINS.
PIERRE-ANDRÉ SIEBER

Ces anti-inflammatoires «sont tous dangereux»

Le médecin Peter Jüni fait partie de l’équipe qui a étudié durant cinq ans les effets de sept anti-inflammatoires. Les résultats sont publiés aujourd’hui dans le «British Medical Journal».

Parmi ces analgésiques, quel est selon vous le plus dangereux ? Le diclofénac ?
Peter Jüni : Non. Tous sont dangereux. Ils ont tous des effets non désirés, sauf le naproxène qui comporte moins de risques pour le coeur et le cerveau. Mais il provoque des effets secondaires considérables au niveau gastro-intestinal, ce qui réduit souvent le bénéfice thérapeutique. Son utilisation doit être combinée avec la prise d’un médicament protégeant l’estomac.

Ces molécules sont dangereuses. Mais alors, que prendre si une articulation nous fait souffrir ?
Si vous souffrez de manière chronique, vous pouvez prendre du paracétamol, qui n’a pas d’effets secondaires touchant le coeur. Ensuite, vous pouvez prendre des opioïdes (Tramadol) avec lesquels vous avez des effets semblables au Voltaren, mais qui peuvent provoquer des nausées. Il faut aussi recommander au patient de la physiothérapie, de l’activité physique et de perdre du poids. En cas d’arthrose sévère, il faut aussi consulter un orthopédiste pour évaluer la possibilité d’une intervention chirurgicale.

Si l’on souffre de troubles cardiaques, faut-il absolument éviter de consommer ces anti-inflammatoires ?
Oui. D’une manière générale, il faut prendre ces anti-inflammatoires durant un temps très court, et vous n’aurez pas de problèmes avec. Un jeune sportif bien entraîné qui souffre d’une blessure n’aura pas de soucis non plus s’il en prend durant une semaine. Mais pas plus. Pour ce dernier, le risque cardiovasculaire est très faible. Il en va autrement pour les patients à partir de 65ans. Ces derniers ont un risque doublé, voire quadruplé. Les personnes qui fument ou en surpoids peuvent également connaître des problèmes avant 65ans.

Avez-vous eu des problèmes avec les firmes pharmaceutiques ?
Non, ça a été au contraire agréable de travailler avec des firmes comme Novartis ou Pfizer. Elles n’ont pas entrepris de poursuites contre nous, alors que Novartis, par exemple, fabrique le Voltaren et Pfizer le célécoxib (Celebrex).

Mais si vous dites que ces médicaments sont dangereux, cela va faire peur aux patients. Ils risquent de ne plus en prendre, non ?
Je pense qu’il est important que les gens sachent que ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires considérables sur leur coeur et leur cerveau. Et qu’il ne faut pas croire qu’on puisse les prendre comme cela «gratis», sans conséquences pour sa santé, durant une longue durée. Il faut de la retenue dans leur utilisation.

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE-ANDRÉ SIEBER